Lus en juillet..
Prêté par Laurence :
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Ce roman autobiographique aurait pu être infiniment triste et révoltant, et il l’est, mais pas seulement. Frank McCourt devenu vieux écrit en donnant la parole à l’enfant qu’il était, ce qui donne un récit au jour le jour, innocent et spontané. Le petit Frank ne juge pas, il se contente de chercher à manger, d’éviter d’aller à l’école, de se préparer pour sa première communion, de jurer à son père ivre à trois heures du matin qu’il est prêt à mourir pour l’Irlande. Le petit Frank ne se lamente pas, s’il a froid et faim, il essaie d’y remédier. Et comme tous les enfants, il aime jouer, rire et passer du bon temps à l’école en se moquant du maître. Alors que cela aurait été si facile, il n’y a jamais de misérabilisme dans ce roman, et si le contexte est bel est bien sordide, le ton ne l’est jamais. Il tente de comprendre et son regard d’enfant est bien souvent touchant.
Ce roman, le premier de l’auteur alors âgé de soixante-sept ans, a remporté le prix Pulitzer.
Prêté par Gérard :
J'ai déjà lu :
Offert par Huguette :
Pour son titre (et parce que je n'avais pas lu les 2 premiers !!)